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Nouveautés sur le probatoire avec l'arrêté du 3 juin 2019

Avril 2020

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Encore des modifications à cet examen du probatoire avec le dernier arrêté en date du 3 juin 2019 !

 

Arrêté du 3 juin 2019 relatif à la formation spécifique du diplôme d’Etat d’alpinisme-accompagnateur en moyenne montagne

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Voici le lien pour accéder à l'arrêté sous format pdf :

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http://cnsnmm.sports.gouv.fr/images/arr%C3%AAt%C3%A9_3_juin_2019/Arr%C3%AAt%C3%A9_du_3_juin_2019_relatif_%C3%A0_la_formation_AMM.pdf

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Concernant l’examen probatoire, il y a donc eu un peu de changement...

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Il comprend désormais deux épreuves :

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  • 1ère épreuve : une épreuve de marche et orientation en terrain varié.

  • 2ème épreuve : un questionnaire portant sur l’environnement montagnard naturel et humain et l’expérience de la vie en montagne.

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Bien évidemment, pour être admis à l’examen probatoire, le candidat doit avoir réussi les deux épreuves.

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En amont, une liste de trente randonnées effectuées dans des conditions spécifiques mentionnées page 9 de l’arrêté ci-dessus est à fournir.

 

 

L’épreuve de « marche et orientation en terrain varié », en quoi ça consiste ?

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Il s’agit d’une épreuve de déplacement en moyenne montagne effectué en autonomie de navigation et, pour tout ou partie, en hors sentier (pour compenser la suppression du parcours varié qui était anciennement un passage obligatoire inclus dans la marche orientation par l’observation d’un jury).

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Le parcours a une longueur comprise entre 27, 69 et 34, 28 kilomètre/effort. Il comprend un dénivelé positif cumulé d’environ 1400m, dans les limites de 1250 et 1500m.

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Deux à quatre points de passage obligatoires définissent des portions d’itinéraire successives, dites « sections », que le candidat doit franchir dans les limites de barrières horaires minimales et maximales pour être autorisé à poursuivre l’épreuve.

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Tous les candidats n’ont pas le même parcours mais tous comportent 15 à 20 balises (matérialisées sur la carte au centre de cercles rouges et sur le terrain par des balises colorées caractéristiques type « course d’orientation » de taille 30x30 placées à 1m de hauteur ou sur un piquet). Les balises doivent être faites dans l’ordre chronologique. Attention ; ces balises sont regroupées en nids de balises afin varier les parcours des candidats !

 

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Qu’est-ce que c’est des nids de balises ?

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Des nids de balises, c’est tout simplement des endroits où tu vas trouver d’autres balises que celle que tu as sur ta carte, non loin les unes des autres, pour vérifier si tu sais être précis dans tes techniques d’orientation et permet à chaque candidat d’avoir un parcours différent.

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A savoir que lorsque les éléments caractéristiques qui définissent les balises sont identiques (même définition de poste), désormais, elles doivent être distantes d’au moins 200m linéaires ou 50m de dénivelé pour des « balises altimétriques » par exemple. Pour des définitions de postes différentes (exemple un croisement de chemin pour une et un talweg pour une autre), elles peuvent être beaucoup plus proches, voir à côté.

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Deux à quatre balises par candidat ne sont accessibles par aucune ligne directrice. Ces balises nécessitent l’utilisation de la boussole. On attend donc sur ces balises de la rigueur chez les candidats.

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De plus, le tracé global nécessite l’utilisation d’un altimètre ; à défaut, au moins un nid de balises justifie son utilisation.

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Parfois, certaines balises constituent des points de passages et ne présentent pas de difficultés d’orientation particulière mais nécessitent des choix d’itinéraire ou de positionnement précis sur cet itinéraire. D’où l’importance de bien s’entrainer au préalable sur les liaisons entre balises !

 

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Et au niveau des portes horaires, comment ça se passe ?

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Les candidats ont des parcours différents mais tout de même quelques balises communes. Deux à quatre portes-horaires constituent des points auxquels les candidats doivent passer dans une fourchette de temps donnée (horaires indiquées sur la carte de chaque candidat & différent entre homme et femme pour les horaires maximales) :

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  • Les candidats en retard à une porte horaire sont éliminés.

  • Les candidats en avance à une porte horaire sont retenus le temps nécessaire pour repartir dans la fourchette horaire permise. Ils sont placés dans une zone délimitée et surveillée. Les candidats sont autonomes dans la gestion de leur chronomètre. Attention à bien calculer au préalable ses barrières horaires !

 

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Au niveau du matériel obligatoire, y-a-t-il des vérifications pendant l’épreuve ?

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Oui. Attention au matériel ! Ça serait dommage de se faire éliminer pour une erreur pareille !

Le matériel peut être vérifié à tout moment :

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  • A chaque porte horaire : des éléments différents de la liste choisie de manière aléatoire et vérifiés systématiquement pour tous les candidats.

  • En cours de parcours : par les contrôleurs « volants », pour ce qui relève du matériel interdit et dans le cas d’une suspicion de fraude.

  • A l’arrivée : vérification systématique d’éléments de la liste et éventuellement vidage intégral du sac pour détecter la présence éventuelle d’un matériel interdit.

 

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Et pour l’épreuve écrite, à savoir le QCM ?

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Il s’agit d’une épreuve écrite en salle, d’une durée de 30 min. C’est un questionnaire qui a pour but de vérifier que le candidat possède les connaissances de base relatives à l’environnement montagnard naturel pourtant sur 9 thèmes :

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1. Écologie générale : 6 questions (1 question par rubrique)

  • Rôles et réglementation de la chasse et des grands prédateurs

  • Equilibres et déséquilibres écologiques

  • Biodiversité et écosystème

  • Photosynthèse et respiration

  • Définition de l’espèce, évolution, classement des êtres vivants

  • Contraintes physiques du milieu montagnard

 

2. Faune de montagne : 5 questions (1 question par rubrique)

  • Identification d’espèces emblématiques

  • Les régimes alimentaires de la faune

  • Traces et modes de déplacement

  • Classement des vertébrés

  • Classement des invertébrés

 

3. Flore de montagne : 3 questions (1 question par rubrique)

  • Identification d’espèces emblématiques

  • Les étages de végétation

  • La reproduction des végétaux

 

4. Géologie : 3 questions (1 question par rubrique)

  • Les principales roches et principaux massifs

  • Les principales formes d’érosion et de dépôts

  • Les grandes ères géologiques : principaux repères dans le temps

 

5. Géographie et toponymie : 4 questions (1 question par rubrique)

  • Principaux points culminants

  • Sources, bassins versant des fleuves français

  • Localisation administrative des massifs français

  • Terminologie et toponymie

 

6. Météorologie : 4 questions (1 question par rubrique)

  • Les nuages

  • Dépression/anticyclones

  • Altimètre/baromètre

  • L’orage

 

7. Economie, habitat et vie sociale en montagne : 5 questions (1 question par rubrique)

  • Agriculture en montagne

  • Tourisme en montagne

  • Exploitation forestière

  • Habitat montagnard

  • Colonisation du milieu montagnard par l’homme

 

8. Protection de l’environnement : 4 questions (1 question par rubrique)

  • Les parcs nationaux

  • Les réserves naturelles

  • Les arrêtés préfectoraux de protection de biotope

  • Les interdictions générales

 

9. Expérience de la vie en montagne : 6 questions (1 question par rubrique)

  • Les refuges de montagne

  • L’équipement du randonneur

  • Le comportement sécuritaire

  • La planification d’une randonnée

  • La cartographie et le balisage

  • Les moyens de communication en montagne

 

Le questionnaire comprend 40 questions dont 6 à 8 nécessitent deux bonnes réponses. Les autres questions n’appellent qu’une seule bonne réponse. Pour chacune, il existe 4 propositions de réponse dont au moins une est juste et au moins une est fausse.

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